Published On: 15 septembre 20253 min readCategories: Article, Nouveauté

« Le Nutriscope, l’outil qui crédibilise notre conseil au champ » – Témoignage d’Antoine Fricoteaux

Antoine Fricoteaux utilisant le Nutriscope

Je m’appelle Antoine Fricoteaux, je suis directeur d’Agrifim, une société de conseils et de vente de produits agricoles implantée à Fismes dans la Marne. Depuis plus de dix ans, nous travaillons à réduire l’usage des produits phytosanitaires en explorant des alternatives biosourcées, en testant et en sélectionnant des solutions innovantes pour accompagner les agriculteurs et viticulteurs dans leurs choix.

En janvier 2025, j’ai découvert et adopté le Nutriscope. Je m’étais déjà formé sur la notion de RedOx depuis plusieurs années, en particulier pour la gestion du stress et des maladies, mais en cherchant des outils complémentaires sur internet, je suis tombé sur cette technologie.


Pourquoi le Nutriscope ?

Ce qui m’a convaincu, c’est d’abord sa simplicité d’utilisation. En quelques minutes, on a une mesure fiable et exploitable. C’est aussi un outil qui va s’améliorer avec le temps, au fur et à mesure que les mesures s’accumulent. Le fait qu’il propose en plus une analyse des jus de sève pour les minéraux a été un vrai déclencheur. J’ai donc décidé d’équiper l’ensemble de mes technico-commerciaux : chacun dispose de sa propre pince à feuille et de son abonnement.


Comment je l’utilise

La première campagne d’utilisation a commencé sur notre plateforme d’expérimentation en micro-parcelles. Nous avons scanné les cultures avant et après application de traitements, pour suivre l’impact sur le RedOx et les minéraux.

Ensuite, nous l’avons intégré dans notre suivi client, en particulier sur le blé (qui représente 90 % des mesures). Toutes les 2 à 3 semaines, nous faisons des relevés aux stades clés : sortie d’hiver, épi 1 cm, 1-2 nœuds, dernière feuille étalée. C’est devenu un outil complémentaire entre l’analyse de sol et l’analyse de sève, qui manquait jusque-là.


Ce que ça change dans mon travail

Le Nutriscope n’est pas un gadget : il apporte un gain de temps considérable et surtout une crédibilité renforcée auprès des agriculteurs. Quand on donne un conseil, on peut le justifier immédiatement avec une donnée mesurée sur la plante. Cela nous positionne davantage comme techniciens que comme vendeurs.

Les agriculteurs sont souvent surpris par la taille compacte de l’appareil et la rapidité de la mesure. Bien sûr, il faut savoir l’utiliser et surtout interpréter correctement les résultats : ce n’est pas un outil « prêt à l’emploi » sans réflexion, la formation est essentielle.


Par rapport aux autres outils

Nous n’avions pas d’outil équivalent avant. Le Nutriscope se démarque clairement par sa rapidité, son coût et sa fiabilité, comparé à des approches comme le kit Husson, le N-tester ou les analyses de sève.
Ses limites ? Comme tout appareil de mesure, il demande une rigueur expérimentale : les prélèvements doivent être faits dans des conditions homogènes, sur des plages horaires courtes. Et il manque encore quelques oligo-éléments, ce qui serait un vrai plus, notamment pour la betterave.


En résumé

Aujourd’hui, je recommande sans hésiter le Nutriscope. Je le présente régulièrement à mes confrères, pour les inciter à travailler davantage sur la notion de RedOx.

Si je devais résumer mon expérience en une phrase :
« Ce que j’apprécie avec le Nutriscope, c’est sa simplicité et le fait qu’il concrétise nos programmes au champ tout en apportant de la crédibilité à notre conseil. »

 

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