Notre vision
Des scanners pour la planète
La vision de senseen n’est pas de travailler sur la technologie mais d’équiper tous les acteurs de la chaine agricole de moyens pour changer
Promouvoir l’agrocécologie
L’agroécologie est une approche agricole et environnementale qui vise à concilier les besoins de production alimentaire avec la préservation des écosystèmes, tout en répondant aux défis sociaux, économiques et environnementaux. Elle s’appuie sur des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, basées sur les interactions entre les plantes, les animaux, les sols, et les communautés humaines.
L’agroécologie repose sur les principes suivants :
- Diversité : Promouvoir la biodiversité en intégrant différentes cultures, espèces animales et végétales pour réduire la vulnérabilité aux maladies, au climat, et aux aléas économiques.
- Santé des sols : Protéger et restaurer les sols en limitant l’usage des pesticides et en favorisant des techniques comme le compostage, le paillage, ou les cultures de couverture.
- Économie circulaire : Réduire les déchets et recycler les ressources au sein des fermes et des territoires.
- Autonomie des agriculteurs : Valoriser les savoirs locaux et renforcer les capacités des producteurs à gérer leurs exploitations de manière durable.
- Résilience climatique : Réduire la dépendance aux intrants chimiques et aux combustibles fossiles, et adopter des pratiques qui augmentent la capacité des systèmes agricoles à s’adapter au changement climatique.
Pourquoi l’agroécologie est essentielle pour la planète
1. Lutte contre le changement climatique :
- En limitant l’utilisation d’engrais chimiques et en favorisant des pratiques qui augmentent la séquestration du carbone dans les sols, l’agroécologie réduit les émissions de gaz à effet de serre.
- Les systèmes diversifiés sont souvent plus résilients face aux conditions climatiques extrêmes.
2. Préservation de la biodiversité :
- L’agroécologie protège les écosystèmes en réduisant la fragmentation des habitats et en favorisant des pratiques agricoles qui accueillent la faune et la flore (haies, zones humides, agroforesterie).
3. Réduction de la pollution :
- En limitant les pesticides et les engrais chimiques, l’agroécologie diminue la contamination des eaux, des sols, et de l’air.
4. Santé des sols et sécurité alimentaire :
- Des sols vivants et sains permettent une meilleure productivité à long terme, garantissant la sécurité alimentaire tout en protégeant les ressources naturelles.
5. Justice sociale et autonomie alimentaire :
- En renforçant les économies locales et en promouvant des circuits courts, l’agroécologie favorise une distribution équitable des ressources et réduit la dépendance aux marchés mondialisés.
6. Réduction de la dépendance aux intrants chimiques :
Cela réduit les coûts pour les agriculteurs et diminue l’impact environnemental lié à la fabrication, au transport et à l’utilisation des intrants.
En résumé, l’agroécologie offre une alternative durable à l’agriculture intensive et industrielle en plaçant les interactions écologiques, les savoirs locaux et les besoins sociaux au cœur de ses priorités. C’est une démarche clé pour une transition écologique globale et pour garantir un avenir viable pour les générations futures.Nourrir les hommes autrement
Nourrir les hommes autrement implique de repenser notre manière de produire, de consommer, et d’interagir avec les ressources alimentaires. Dans ce contexte, il est essentiel de se concentrer sur une production qui privilégie la qualité nutritionnelle des aliments, la transparence, et un modèle alimentaire plus durable.
Voici quelques axes à explorer pour atteindre cet objectif :
1. Améliorer la qualité nutritionnelle des fruits et légumes
La qualité nutritionnelle des fruits et légumes a parfois été compromise par l’agriculture intensive, qui privilégie le rendement au détriment des nutriments. Voici des approches pour l’améliorer :
- Variétés locales et anciennes : Cultiver des variétés anciennes souvent plus riches en nutriments (vitamines, minéraux, antioxydants) que les variétés modernes sélectionnées pour leur rendement ou leur aspect visuel.
- Pratiques agroécologiques : Utiliser des sols vivants et riches en matière organique favorise la concentration en nutriments essentiels dans les fruits et légumes.
- Maturité à la récolte : Favoriser la cueillette des fruits et légumes à pleine maturité, car leur teneur en vitamines et en antioxydants est optimale lorsqu’ils mûrissent naturellement sur la plante.
- Réduction des intrants chimiques : Éviter les pesticides et engrais chimiques, qui peuvent appauvrir la biodiversité microbienne du sol et, par conséquent, les micronutriments des plantes.
2. Privilégier la transparence et la connaissance de ce que l’on mange
Savoir ce que nous mangeons est essentiel pour faire des choix éclairés et adopter une alimentation plus saine :
- Étiquetage détaillé et clair : Inclure des informations sur l’origine, la méthode de production, et la qualité nutritionnelle des aliments.
- Circuits courts : Acheter directement auprès de producteurs locaux, où l’on peut connaître les conditions de culture, les variétés choisies, et les pratiques agricoles.
- Éducation alimentaire : Sensibiliser les consommateurs aux bienfaits des aliments frais, de saison, et de qualité, ainsi qu’à la manière dont leur alimentation impacte leur santé et l’environnement.
3. Réintégrer la saisonnalité et les circuits courts
Manger des fruits et légumes de saison, produits localement, offre plusieurs avantages :
- Meilleure qualité nutritionnelle : Les aliments de saison sont souvent plus riches en nutriments, car ils n’ont pas besoin d’être conservés longtemps ou transportés sur de longues distances.
- Goût supérieur : Les produits locaux et de saison, récoltés à maturité, ont un goût plus authentique et plus prononcé.
- Réduction de l’empreinte carbone : En consommant local, on réduit les émissions liées au transport et à la conservation des aliments.
4. Favoriser une agriculture qui nourrit mieux, pas seulement plus
Plutôt que de chercher à produire davantage pour répondre à la demande croissante, il est essentiel de produire mieux, en intégrant des valeurs nutritionnelles et éthiques :
- Agroforesterie et polyculture : Ces systèmes diversifiés imitent la nature, renforcent la santé des sols, et permettent de cultiver des aliments plus riches et plus variés.
- Récupération des micronutriments : Les techniques de fertilisation naturelle (compost, engrais organiques) aident à conserver et renforcer les nutriments dans les cultures.
- Production à petite échelle : Les petites exploitations, souvent basées sur des pratiques agroécologiques, mettent davantage l’accent sur la qualité que les exploitations industrielles.
5. Alimentation pour la santé et le bien-être
Une alimentation basée sur des fruits et légumes de qualité peut jouer un rôle clé dans la prévention des maladies :
- Richesse en antioxydants : Certains fruits et légumes (baies, crucifères, légumes verts) contiennent des composés qui préviennent le vieillissement cellulaire et réduisent le risque de maladies chroniques.
- Micronutriments essentiels : Les minéraux comme le magnésium ou le potassium, et les vitamines comme la vitamine C, sont cruciaux pour le système immunitaire et la vitalité.
- Réduction des aliments ultra-transformés : En valorisant des produits frais et non transformés, on diminue l’apport en sucres, graisses saturées, et additifs qui nuisent à la santé.
6. Pourquoi nourrir autrement est vital pour la planète et la santé
- Moins de gaspillage alimentaire : En valorisant des aliments locaux et de saison, on réduit les pertes alimentaires liées à la logistique et au stockage.
- Souveraineté alimentaire : Produire localement améliore l’autonomie des territoires face aux crises mondiales.
- Conscience environnementale : Manger des aliments issus de l’agroécologie contribue à protéger les sols, l’eau, et la biodiversité.
