« Pour moi, le Nutriscope est une véritable révolution » – Témoignage de Rémy Iceta, chef de marché
Je m’appelle Rémy Iceta, je suis Chef de marché Cultures chez Vertal, concepteur et fabricant de biosolutions agricoles, basé à La Rabatelière (85). Voici mon retour d’expérience sur le Nutriscope, que j’utilise depuis son lancement.
De l’apprenti au chef de marché, avec le Foodscan puis le Nutriscope
Tout a commencé en mai 2022, avec l’arrivée du Foodscan. À l’époque, j’étais apprenti chez Vertal et j’ai eu la chance de participer au projet de développement. C’était une expérience stimulante car nous avions enfin un outil qui permet de piloter directement la nutrition, et donc la productivité d’une culture, au champ.
Dès que le Nutriscope est sorti début 2025, nous avons franchi le pas. Nous avons choisi d’investir, non seulement parce que l’outil tenait ses promesses en termes de facilité et rapidité de mesure, mais aussi parce qu’il ouvrait des perspectives immenses, notamment avec la partie minérale, qui nous tenait à cœur chez Vertal depuis nos nombreuses analyses de sève en laboratoire.
Un outil simple, rapide, précis
Avant, pour mesurer le Redox, nous utilisions des outils qui étaient lents et fastidieux. Pour les minéraux, nous devions envoyer des analyses de sève en labo. C’était utile, mais lourd et difficile à intégrer dans une démarche terrain rapide du fait du temps de réponse du laboratoire et le protocole de prélèvement.
Avec le Nutriscope, tout se fait au champ, en 1 à 2 minutes, directement avec l’agriculteur et son technicien. On peut comparer des situations, vérifier des carences, montrer l’impact de nos solutions. Et surtout, tout est centralisé sur le portail et l’application doté de l’OAD que l’on a codéveloppé. Même si elle a connu quelques bugs à ses débuts, la fluidité et la rapidité de traitement des données ont été une véritable révolution pour notre R&D et pour notre développement commercial sur le terrain.
La possibilité de réaliser un nombre quasi illimité de mesures m’a tout de suite séduit. J’ai d’ailleurs effectué des milliers de mesures avec lui. Comparativement à d’autres solutions telles que les analyses de sèves, il nous permet de faire un nombre de mesures illimité car le seul coût à prendre en compte est l’investissement du Nutriscope et son abonnement, contrairement aux analyses de sèves qui ont un coût à chaque analyse.
Un outil qui ouvre des portes
Concrètement, nous utilisons le Nutriscope :
- pour démontrer l’efficacité de nos biosolutions en comparatif sur le terrain ou bien dans un contexte de R&D
- pour suivre nos clients et sécuriser leurs cultures,
- pour faire du préventif notamment avec l’approche pH-Redox qui permet d’amener la notion de stress de la plante instantanément au champ, appuyée par le volet minéral qui permet de repérer une carence avant qu’elle ne se manifeste visuellement,
- et même pour appuyer des dossiers d’homologation : une de nos AMM récente a été obtenue grâce aux résultats fournis par le Nutriscope (mesures de chlorophylle et de Brix).
Je me souviens d’une présentation récente chez un client, Villemont. Au départ, 4 ou 5 techniciens étaient prévus pour la formation. Après avoir vu le Nutriscope en action, ce sont 12 personnes qui se sont portées volontaires. C’est du jamais vu : la moitié de l’équipe séduite en une démonstration.
Aujourd’hui, quand on parle de minéraux et de fertilisation, les l’attention du public est beaucoup plus importante. Le Nutriscope est un « game changer ».
Des résultats visibles et mesurables
Le 25 juin 2025, nous avons appliqué une de nos solutions sur maïs dans une ferme au Pays Basque. Les résultats ont été immédiats et visibles dans les mesures :
- la concentration en chlorophylle s’est accrue, signe d’une photosynthèse renforcée,
- le Redox a diminué en même temps que le Brix augmentait,
- et nous avons constaté une meilleure absorption minérale (NPK en hausse).
Ce type de démonstration change tout : nous pouvons prouver scientifiquement que nos biosolutions stimulent la photosynthèse et la vigueur des plantes.
Suivi du Redox et du Brix avec le Nutriscope avant et après une application de biosolution le 25/06/2025.
Suivi des teneurs en minéraux avec le Nutriscope avant et après une application de biosolution le 25/06/2025.
Un outil qui ouvre de nouvelles perspectives
J’étais déjà familier avec les notions de Redox et d’équilibre minéral avant le Nutriscope. Mais l’outil m’a poussé à aller plus loin :
- chercher des corrélations entre éléments dans la plante,
- comprendre les plages idéales pour observer certaines différences de Redox,
- affiner notre démarche scientifique.
Sans un tel volume de données, ça aurait été impossible.
Pour Vertal, le Nutriscope est devenu stratégique : il est intégré dans nos discours techniques et commerciaux. Il ouvre des portes à nos équipes, y compris auprès de personnes avec lesquelles nous avions plus de difficultés à amorcer une collaboration. Aujourd’hui, je ne vois pas comment nous pourrions nous en passer.
Comparaison avec les autres outils
Avant, nous utilisions des analyses de sève en laboratoire pour mesurer le volet minéral (nous le faisons toujours pour les cultures non calibrées dans le Nutriscope), des sondes Extech pour le Redox dans le sol.
Par rapport à eux, le Nutriscope apporte la rapidité, la précision, la praticité (tout est centralisé sur le téléphone) et le côté “sexy” avec l’application qui est vraiment pratique et fluide à présent.
Ses limites ? Principalement :
- le réseau (le mode hors ligne peut buguer parfois),
- et la complexité d’analyse pour les personnes novices sur le Redox et les équilibres minéraux.
Nous continuons ponctuellement à utiliser les autres outils, mais de moins en moins. La tendance est claire : nous privilégions des solutions plus petites, rapides et simples… donc le Nutriscope.
En résumé
Le Nutriscope, c’est pour moi :
- rapidité et précision par rapport aux anciens outils,
- un outil valorisant et engageant pour nos équipes et nos clients,
- un levier stratégique qui change notre manière de piloter la fertilité des cultures.
Nous recommandons largement le Nutriscope, et l’utilisons déjà comme support d’animation avec nos clients.
Si je devais résumer mon expérience en une phrase :
« Initialement, le projet Foodscan présentait beaucoup de promesses qui ont été tenues, et aujourd’hui l’arrivée du Nutriscope a, pour moi, vraiment révolutionné la façon de piloter la fertilité d’une culture au champ. »
